lundi 22 octobre 2007

Mettre un tigre dans son moteur...

Pour une fois, la saison de Formule 1 cette année a été plutôt intéressante, et le dernier grand-prix de dimanche, au Brésil, a été d'un suspens rare. Alors que 3 pilotes (Hamilton, Alonso et Räikkönen) prétendaient au titre de Champion du Monde, c'est finalement "Ice Man" qui a remporté la victoire, avec un petit point d'avance sur Hamilton qui n'a pas réussi à remonter à la 5è place en 71 tours :(. McLaren conteste déjà le résultat, en invoquant un carburant non réglementaire utilisé par BMW et Williams, pour imposer Hamilton comme champion.
Ferrari dans tout ça reste Champion du Monde des constructeurs et perpétue le mythe commencé il y a de longues années déjà...Ouvrez le son en grand, écoutez les V10 et V12 ronronner, humez ces échappements libres et régalez-vous du spectacle...

samedi 20 octobre 2007

La publicité...

Le vaste dépotoir que représente toute la publicité que l'on peut voir tout les jours dans la rue, dans les journeaux, à la télévision comprend parfois de petites perles, et je ne peux m'empêcher de partager avec vous l'une d'entre elles.
Elle est incompréhensible, je suis d'accord, et c'est sûrement pour cela qu'on s'en rappelle et qu'on a plaisir à la revoir. Elle passe avant les matchs de rugby ici en Ecosse. Ce soir, ils l'avaient un peu modifiée, et le caisson central de la batterie portait l'inscription "Bring it home". Désolé les gars, au nom de la Rose, les Sud Africains l'ont prise chez eux...
La voici sur youtube:


Enjoy

vendredi 12 octobre 2007

Le réchauffement climatique: une véritable aubaine pour les rameurs...


Rassurez-vous, je ne m'apprête pas à faire l'apologie du culte de la consommation au XXIè siècle ni encourager le gaspillage de nos ressources mais simplement à tordre le cou à certaines idées reçues. Pourquoi ? Et bien, peu après mon arrivée à Edimbourg et le début des cours, je me suis inscrit au club d'aviron de l'université, bien décidé à mettre à profit tout le temps libre dont je dispose pour me refaire une santé. Au programme: 8 à 10 entraînements par semaine, sorties très matinales avant les cours, 4 sorties par week-end et au total... beaucoup de sport :). L'aviron étant un sport se pratiquant en exterieur (et oui! on en apprend tous les jours en lisant mon blog), j'ai eu le loisir d'observer le climat écossais, ses particularités, les températures; en effet, quand on se lève à 5h30 du matin pour aller ramer, le geste de regarder par la fenêtre pour voir quel est le temps est lourd de significations. Et bien, après quelques semaines d'entraînements, je dois dire que le mauvais temps en Ecosse est plus un mythe qu'autre chose. En effet, Météo France à l'appui, le nombre de jours de pluie à Edimbourg est de 71 par an, contre..... 111 à Paris, et oui, désolé les gars. Les débuts et fin de journée sans souvent ensoleillés, les sorties du matin se font au soleil levant dans la brume qui se disperse (c'est très zoli..). La faute au réchauffement climatique sûrement, quoique du point de vue du rameur, le mot "faute" est tout relatif: on ne va pas se plaindre de ne pas se les peler quand le bateau rame par paires... :)
Après ça, vous allez me demander pourquoi je passe la plupart de mes week-ends à ramer et une grande partie de la semaine à m'entraîner ? Et bien, après maintes réflexions, je me suis dis que l'Ecosse n'étant pas très loin de la maison, y aller en touriste n'est pas très difficile. Par contre, ramer au Royaume Uni, courir une tête de rivière à Londres sur 7 kils, m'entraîner sérieusement pour quelque chose qui me tient à coeur alors que j'en ai le temps, et bien c'était l'occasion ou jamais. Si c'est le bon choix ? Je ne sais pas, il est trop tôt pour le dire, mais pour l'instant je ne le regrette pas.
Keep on rowing...
Bon week-end sur la grande bleue

lundi 1 octobre 2007

Observations écossaises...

Ayant passé près de 4 semaines (et oui déjà !) à Edimbourg, j'ai eu le temps d'observer les petits détails qui font que... l'on s'aperçoit vite qu'on n'est pas en France et que l'Ecosse a une culture bien particulière. Comme d'autres ont pu le faire, je vais donc tâcher de relever ces particularités propres aux Ecossais, et à l'Université d'Edimbourg par ailleurs:
Il y a presque en permanence au dessus de la ville (et surtout dans mon quartier) une odeur de pain grillé qui flotte. C'est du en fait à la brasserie Mc Ewann's, pas loin de l'appart, qui utilise de la levure pour brasser sa bière on ne peut plus locale. C'est agréable, mais cela a tendance à donner faim de manière prématurée...
Les Ecossais n'utilisent pas du tout les scooters, mobylettes, etc... Depuis le début, j'ai du croiser 2 mobylettes et une dizaine de motos à tout casser. Ils se déplacent plutôt à pied, voiture et utilisent beaucoup le vélo. Celui qui installera vélib' dans cette ville fera fortune, qu'on se le dise
L'Université pousse la classe jusqu'à estampiller de son logo les toilettes des campus: robinet, distributeur de savon, tout y passe... Je ne sais pas trop quel effet c'est censé faire, mais appréciez néanmoins le souci du détail :)
Dans le même domaine: les toilettes des pubs, en plus d'être équipés de distributeur de préservatif (jusque là, rien que de très normal) ont également des distributeurs d'objets plus insolites: vibromasseurs, menottes et autres. Ils cachent bien leur jeu derrières leurs apparences "rugueuses"...
La conduite à gauche inverse tout: on monte dans les bus par la gauche. C'est déroutant parfois, dangereux souvent quand il faut traverser. Le piéton n' a pas l'air prioritaire, même lorsqu'il est engagé sur un passage clouté (quand il y en a): le problème, c'est qu'à ce petit jeu, le piéton est souvent perdant
La moquette est partout, mais alors absolument partout, jusque dans les cliniques, magasins, musées. Autant vous dire que cela rend tout crade assez vite, surtout quand il pleut (qui a dit que l'Ecosse à un climat pourri ?..)
Le ration contractuelle/habitant est proche de 1: je n'ai jamais vu autant d'amendes mises au voitures pour le stationnement. Les habitants doivent prévoir un budget mensuel pour cela, car pour chaque ménage, cela doit être une dépense à part entière. Bizzarement, les gens n'ont pas l'air de se plaindre, ne me demandez pas pourquoi
Ce pays est infesté de caméras de surveillance: le fameux panneau "CCTV in use". Il y en a partout, pour surveiller je ne sais quoi. Je ne sais pas si c'est plus sécurisant ou inquiétant: je pencherais plus pour le côté atteinte à la vie privée; mais une fois de plus, les habitants ont l'air de s'en accomoder
Voilà pour cette première série d'observations, d'autres suivront je pense, suite au prochain épisode...